Communiqués de presse

COMMUNIQUÉ DE LA CNPF SUITE AU BUDGET FÉDÉRAL DU 23 FÉVRIER 2005

public le mercredi 23 février 2005. L’annonce du ministre des Finances, Ralph Goodale, confirme un investissement de cinq milliards $ sur cinq ans, dont 700 000 $ en 2005-2006. Ces fonds seront répartis dans les provinces et territoires en fonction du nombre d’habitants, pendant que se poursuivent les négociations multilatérales sur la prestation des programmes et les normes de qualité. «Il est essentiel que les gouvernements visent dès le départ des normes élevées sur le plan de la qualité, souligne la présidente de la Commission nationale, Ghislaine Pilon. Il y a un énorme rattrapage à faire dans ce sens dans les communautés francophones en milieu minoritaire. » A l’issue d’une vaste consultation auprès des membres de la CNPF et de leurs partenaires, un consensus national a été établi sur des grandes solutions: un accès universel à des services abordables et de haute qualité dans des centres de la petite enfance et de la famille rattachés à chacune des 400 écoles primaires de langue française. La Commission nationale est l’interlocuteur du gouvernement fédéral en matière de développement de la petite enfance francophone en milieu minoritaire. Elle a développé dans ce domaine des partenariats avec plus de 40 organismes communautaires et gouvernementaux, dont le ministère du Développement social Canada, chargé de la mise en œuvre de l’Initiative pancanadienne. Pour la Commission nationale, la question de l’accessibilité est aussi un enjeu de taille en milieu minoritaire. «Nos interlocuteurs dans certaines provinces et au fédéral, incluant le ministre Ken Dryden, se sont engagés à répondre aux besoins et priorités des communautés, réitère la présidente de la Commission. C’est une question d’équité fondamentale, on veut simplement une juste part pour les enfants francophones.» « Le gouvernement fédéral a des obligations constitutionnelles en matière de langues officielles, et on s’attend à ce que les élus remplissent leurs obligations, ajoute Ghislaine Pilon. D’ailleurs, le développement de la petite enfance francophone est une des priorités du Plan d’action pour les langues officielles, lancé en 2003. C’est une question de cohérence.» La Commission rappelle que le régime de garde du Québec, reconnu comme le plus performant au Canada, est fondé sur le principe de l’équité pour les enfants des minorités anglophone et autochtone Les besoins des enfants francophones en milieu minoritaire sont criants : moins de 10 % d’entre eux ont accès à une place en garderie. « Pour nous, affirme la présidente, l’apprentissage et la garde des jeunes enfants sont un développement communautaire fondamental, lié de très près à l’éducation française, au développement économique et à la santé en français. Il est important pour nous d’intervenir tôt pour la continuité de la langue et la construction de l’identité culturelle. Les organismes de parents francophones et leurs partenaires dans les provinces et territoires ont préparé des plans et sont prêts à travailler avec leur gouvernement. Tout est en place pour que l’investissement permette de passer rapidement à la mise en œuvre. Il est important que le fédéral donne le ton. » La CNPF a pour mission d’appuyer ses membres, les fédérations de parents francophones dans les provinces et territoires, dans la promotion d’un milieu familial, éducatif et communautaire favorisant le plein épanouissement des familles francophones, acadiennes et métisses du Canada.

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Contact : Murielle Gagné-Ouellette, directrice générale 613.288.0958 ou mgagneouellette@cnpf.ca.

Ce communiqué et la documentation complète du dossier du développement de la petite enfance francophone sont disponibles sous la section Salle de presse sur le site www.cnpf.ca.