La CNPF se réjouit du renouvellement de la feuille de route et du maintien global de son budget. La CNPF retient que le ministre Moore a placé «les langues officielles au centre de notre identité» et appuyé le fait que chacun a le droit de «vivre, travailler et s’épanouir dans la langue officielle de [son] choix».
Selon la présidente de la CNPF, Madame Pauline Gobeil, cette feuille de route démontre un véritable engagement envers les communautés francophones vivant en contexte minoritaire. Madame Gobeil perçoit comme étant positif le fait que la feuille de route résulte des 22 consultations menées partout au pays durant l’été 2012. À cet égard, elle affirme : «la CNPF et plusieurs de ses membres qui forment le réseau de parents francophones vivant en contexte minoritaire ont été entendus»; et elle ajoute : «d’après mes calculs, il serait d’ailleurs impossible de retrancher les parents, ils sont la raison d’être des communautés francophones».
La CNPF a également retenu le côté émouvant du discours du ministre Moore qui a confié à deux reprises que le bilinguisme est une « bénédiction dans [sa] vie » et qu’il en est redevable au choix de ses parents.
Bien que l’accent ne soit mis nulle part sur les parents dans la feuille de route 2013-2018, la CNPF s’attend donc à ce que le gouvernement les inclut et valorise le rôle qu’ils ont à jouer dans les trois volets qui ont été identifiés : éducation, immigration et communautés.
Citant ce passage de la feuille de route : «Pour que les communautés de langue officielle en situation minoritaire prospèrent, elles doivent avoir accès à une gamme complète de programmes éducatifs dans la langue de la minorité, du niveau préscolaire au niveau postsecondaire», madame Gobeil souligne que «la vitalité des communautés francophones passe par le développement harmonieux de tous les éléments de notre société : de l’enfant dès sa naissance jusqu’à l’adulte. C’est pourquoi la CNPF a depuis longtemps entrepris d’outiller les parents et le personnel de la petite enfance pour faire des enfants d’aujourd’hui, de fiers adultes parfaitement bilingues demain».
Par ailleurs, madame Gobeil se dit heureuse de lire que l’initiative de partenariat social «encouragera aussi les communautés de langue officielle en situation minoritaire à trouver de nouvelles sources de revenus pour mettre en place des activités communautaires qui abordent les problèmes sociaux et économiques qui les touchent». À cet égard, poursuit madame Gobeil, «la CNPF a déjà sur sa table de travail des projets concrets qu’elle veut développer en partenariat avec des investisseurs privés. La CNPF se réjouit de la possibilité de contribuer avec les différentes instances gouvernementales responsables de la gestion de la nouvelle feuille de route, toujours dans le but de promouvoir la petite enfance et le rôle des parents dans l’éducation de leurs enfants».
La Commission nationale des parents francophones (CNPF) est un organisme à but non lucratif dont la mission consiste à regrouper, représenter et appuyer les organismes provinciaux et territoriaux tout en renforçant leur capacité d’accompagner le parent dans son milieu familial et communautaire. La CNPF travaille étroitement avec de nombreux partenaires nationaux qui agissent dans les secteurs de l’éducation, de la petite enfance et de la représentation des communautés francophones et acadienne du Canada.
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