Communiqués de presse

L’ÉDUCATION EN FRANÇAIS: L’ÉTAT DE LA NATION II

Fransaskoise Annette Labelle, qui a terminé un fructueux mandat de deux ans. Les autres membres de l’exécutif sont: Anne-Leis (Saskatchewan), vice-présidente; Diane Ellis (Ontario), secrétaire; et Martial Tougas (Manitoba), trésorier. Les trois assument respectivement la présidence du Comité de programmation, du Comité de développement stratégique et du Comité de gestion. Par ailleurs, le Conseil d’administration réuni les 2 et 3 novembre en a profité pour dresser un deuxième bilan sur l’état de la nation dans le domaine de l’éducation française. À bien des égards, il s’agit d’un bilan positif, portant sur les principales réalisations des derniers mois. Voici les faits saillants de ce tour d’horizon… Au Yukon, le gouvernement territorial se prépare à réviser sa Loi sur l’éducation qui a permis en 1996 de créer une commission scolaire de la minorité francophone. L’Association des partenaires de l’école française se propose d’exiger une pleine mise en oeuvre de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés dans la nouvelle Loi. Par ailleurs, un processus a été mis en place pour consolider le partenariat en éducation. Aux Territoires du Nord-Ouest, un tout nouveau Regroupement des parents francophones des TNO vient de voir le jour. Le groupe réunit des parents de Yellowknife, Hay River et Fort Smith. Les parents de Hay River ont obtenu ce automne un statut de conseil scolaire aux termes de la loi, ce qui a permis enfin la création d’une Commission scolaire territoriale au début novembre. L’école Allain St-Cyr de Yellowknife a fêté son dixième anniversaire cette année et a doublé ses inscriptions au cours des 18 derniers mois. En Colombie-Britannique, la Fédération des parents francophones de la CB est très préoccupée par les coupures effectuées par le Conseil scolaire francophone pour éponger un déficit de 4,5 millions $. Elle a demandé de jouer un rôle dans les choix difficiles qui seront faits dans ce sens. Par ailleurs, la FPFCB a été très active dans le dossier préscolaire: entre autres, elle participe au processus de développement d’un curriculum du préscolaire dont l’implantation est prévue pour 2001. En Alberta, deux autorités scolaires francophones, l’une catholique et l’autre publique, se partagent depuis peu la gestion scolaire dans la région du Sud. L’école Sainte-Marguerite-Bourgeois de Calgary sera transférée à la nouvelle autorité scolaire francophone séparée catholique. Par ailleurs, la Fédération des parents francophones de l’Alberta a établi un nouveau partenariat avec la Fédération des conseils scolaires et l’Association canadienne-française en vue de promouvoir l’éducation française dans la province. En Saskatchewan, la nouvelle structure de gestion scolaire provinciale est en vigueur. L’Association des parents fransaskois poursuit donc ses démarches en vue de la mise en place d’un cadre provincial pour le Partenariat éducatif et communautaire (PEC): un projet pilote dans ce sens est en cours à Saskatoon. L’APF poursuit ses efforts de partenariat en vue de l’intégration du préscolaire au scolaire et de la mise en place de Services intégrés à l’école (Éducation, Service Sociaux, Santé et Justice). Au Manitoba, la Fédération provinciale des comités de parents a ouvert en septembre des nouveaux bureaux et un Centre de ressources éducatives à l’enfance plus grand et encore mieux équipé. Dans le cadre de sa contestation pour améliorer la loi scolaire, la FPCP a établi un processus pour connaître les besoins de la communauté en matière de rattrapage. Ce processus fait appel au partenariat, en particulier avec la Division scolaire franco-manitobaine. Par ailleurs, la province a consenti près d’un million $à la construction d’une école française à Laurier. En Ontario, Parents partenaires en éducation est actif dans plusieurs dossiers de partenariat. En particulier, PPE a reçu des fonds pour des programmes de francisation et de formation. Au début novembre, PPE a lancé le programme « Parents en forme » sur son site web où l’on trouve des modules d’information sur l’organisation de l’éducation en Ontario, les programmes d’études, les conseils scolaires et sur le financement. PPE se prépare à réagir à la révision des règlements du ministère de l’Éducation sur les conseils d’école. Au Nouveau-Brunswick, la poursuite entamée par les Comités de parents du NB contre le gouvernement relativement à la loi scolaire en est à l’étape de l’enquête au préalable. Cette démarche a été rendue nécessaire suivant l’abolition des conseils scolaires en 1996. On sait que le ministère de l’Éducation se prépare à déposer une nouvelle loi lors de la prochaine session. Devant la baisse des inscriptions à l’école française, les CPNB et une vingtaine d’autres organismes participent au Réseau d’appui à l’intégration des enfants des ayants droit. En Nouvelle-Écosse, la mise en oeuvre du jugement LeBlanc relatif à l’établissement de programme homogènes dans les écoles secondaires a débuté avec certaines difficultés. En particulier, en Clare, un groupe de parents francophones et anglophones tente à tout prix de conserver l’école mixte. Sur le plan positif, la Fédération des parents acadiens de la NÉ a obtenu du tribunal le remboursement de 80 % de ses frais juridiques. Elle attend également les résultats d’une enquête fédérale sur l’utilisation des fonds de Patrimoine canadien en éducation au cours des deux dernières années. A l’Île-du-Prince-Édouard, la Fédération des parents de l’ÎPÉ se réjouit des progrès qui ont suivi le jugement de la Cour suprême: le Conseil scolaire francophone assume ses responsabilités et un enseignement en français est enfin dispensé dans les cinq régions acadiennes depuis septembre 2000. Sans compter que le fédéral et la province ont décidé d’investir un total de 6,1 millions $ dans la construction d’un centre scolaire et communautaire à Summerside! La communauté y contribuera près de 170 000 $. A Terre-Neuve et Labrador, la Fédération des parents francophones de TNL a reçu une demande d’adhésion d’un nouveau groupe de parents, ceux de L’Anse-au-Clair. La FPFTNL a produit une trousse promotionnelle intitulée: L’Éducation en français, une porte sur le monde!. Elle a grandement élargi son réseau de services à la petite enfance mettant en place une pré-maternelle dans chacune des quatre écoles de la province. Elle collabore avec le conseil scolaire dans la gestion de services de francisation communautaire. Sur le plan national, la CNPF participe à la mise en oeuvre du Projet éducatif pancanadien, en particulier dans le domaine de la petite enfance. En collaboration avec la Fédération canadienne pour l’alphabétisation en français, la CNPF prépare un Plan national de francisation. Les deux organismes, ainsi que la Fédération des communautés francophones et acadiennes, ont également établi un partenariat dans le domaine de la santé: l’objectif est d’inscrire les communautés francophones dans le Plan d’action national pour les enfants. La CNPF regroupe des organismes membres dans 11 provinces et territoires. Sa mission est de promouvoir l’établissement d’un milieu familial et éducatif favorisant le plein épanouissement des familles francophones du Canada. -30- Source : Murielle Gagné-Ouellette, directrice générale: (204) 231-1371.