Le gouvernement fédéral s’engage à un investissement important, soutenu et à long terme dans la mise en place d’un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à l’échelle du Canada et à travailler en étroite collaboration avec les provinces et les territoires dans la réalisation de ce dossier. La Commission nationale des parents francophones ne peut que souscrire à cet engagement de la part du gouvernement fédéral.
Rappelons ainsi que la situation est très difficile pour les francophones en situation minoritaire concernant la petite enfance. « Nous avons présentement plus de jeunes enfants francophones sur les listes d’attente pour un service de garde en français en contexte minoritaire au Canada que d’enfants réellement inscrits dans les différents services déjà offerts » affirme le président de la CNPF, M. Louis Kdouh. Nous n’avons pas accès, dit-il, à suffisamment de places et c’est pourquoi il est important d’investir dans la création de nouvelles places en service d’apprentissage et de garde de jeunes enfants pour les francophones en milieu minoritaire ».
Bien que la Commission nationale des parents francophones soit très heureuse d’un tel investissement, elle estime tout de même qu’il est essentiel que ce financement soit assorti de clauses linguistiques avec des cibles et des montants très précis pour les francophones en milieu minoritaire. « Malheureusement, plusieurs ententes bilatérales qui ont été signées avec les provinces et territoires, explique M. Kdouh, se sont contentées à exprimer des vœux pieux pour les francophones en situation minoritaire. Notre expérience sur le terrain démontre clairement que lorsque les ententes contiennent des cibles et des montants précis destinés aux francophones, ces derniers reçoivent leur juste part de financement. Quand les ententes n’expriment que de vœux pieux, les francophones ne reçoivent habituellement aucun financement provenant du gouvernement fédéral et dirigé vers les provinces et territoires.
Enfin, la Commission nationale des parents francophones est très heureuse de voir que le gouvernement fédéral veuille aller de l’avant avec la modernisation de la Loi sur les langues officielles et assurer du même coup la défense des droits des minorités francophones en milieu minoritaire. Tout comme la FCFA, la CNPF souhaite voir rapidement l’établissement d’un échéancier bien précis pour l’adoption de cette nouvelle loi.
La Commission nationale des parents francophones (CNPF) est un organisme sans but lucratif dont la mission consiste à regrouper, représenter et appuyer les organismes provinciaux et territoriaux tout en renforçant leur capacité d’accompagner le parent dans son milieu familial et communautaire. La CNPF travaille étroitement avec de nombreux partenaires nationaux qui agissent dans les secteurs de l’éducation, de la petite enfance et de la représentation des communautés francophones et acadienne du Canada.
-30 —
Renseignements :
Jean-Luc Racine
directeur général
(613) 288-0958 poste1
dg@cnpf.ca